Denny, star d'une production théatrale à venir, fricote avec sa partenaire Cathy. Egalement, il est courtisé par Elliot, un avocat homosexuel. Ce dernier n'hésite pas à lui offrir une voiture de sport afin de le séduire. Après une rencontre torride avec Cathy dans le théatre, Denny la retrouve tuée étranglée par des bas.
Evidemment, ce n'est que le début de ses problèmes. Le jeune homme n'est pas vraiment aidé par les manigances d'un acteur rival psychotique ou encore par le meurtre de sa mère dont il a été reconnu coupable à ses 10 ans.
Hanging Heart est un film assez rare mélangeant psycho-thriller, slasher et procédure de tribunal. Toutefois, c'est bien le thriller qui règne ici . Fans de Jason Vorhees, vous pouvez passer votre chemin. Seul, un meurtre par arme à feu est un tant soit peu sanglant. Tous les autre victimes (les deux) sont étrnaglées par collant. Les scènes de tribunal ou encore les magouilles du District Attorney nous amènent à des territoires plus Law and Order (New York Police judiciaire) qu'un whodunit de jeunes filles très graphiques.
Les images léchées et les personnages plus glamours que bons acteurs font penser aux thrillers érotiques de Corman des années 1990. Rien que le générique de début devant des tentures nous ramènent aux feux Hollywood Nights de TF1. D'ailleurs, notre pauvre héros ne sert qu'à tomber dans les bras des futures victimes du tueur, avant d'être inculpé à tort de leurs meutres et de devenir une demoiselle en détresse soit en prison ou en asile.
Certaines images semblent chercher à pousser le concept un peu plus loin. Les scènes en prison peuvent faire penser à du Oz light avant l'heure avec son approche décomplexée de l'homosexualité. De même, une scène où l'avocat imagine Jésus en croix remplacé par le corps de l'attention de ses désirs peut surprendre dans un thriller aussi traditionnel. Les scènes de rêves apportent un peu de la torture mentale subie du fait de la situation par son héros, bien mieux que le jeu de l'acteur principal
Le jeu des acteurs est plutôt fonctionnel. Le rival psychotique surjoue comme prévu. La bonne amie qui aidera notre héros est une belle plante en pot discrète. A vrai dire, notre héros est trop fonctionnel aussi. Seul, l'acteur jouant Elliot arrive à sortir son épingle du jeu. Il faut dire que son personnage est le plus développé dans le film. De sa relation à son père à ses désirs homosexuels tourmentés, le spectateur a plus à suivre ses mésaventures que celles de notre héros.
La scène finale n'apporte pas de surprise majeure pour la plupart des connaisseurs de thriller. Vous pouvez probablement le tueur et ses motivations rien que par ma chronique.
Un beau thriller glamour pour résumer mais trop générique en fin de compte pour sortir du rang.